L'assainissement, The Return !

Parce que ce blog n'a pas été alimenté depuis trop longtemps par manque de temps (et oui il y en a qui bossent !) mais parce que j'ai tout de même reçu des questions au sujet de l'assainissement et des précédents posts, j'ai décidé d'écrire un billet pense-bête et moins technique.

L’assainissement, kézako ?

L’une des premières questions que l’ont m’a posée lorsque j’ai construit ma maison a été « et pour l’assainissement, tu as choisi quoi ? », sous entendu « assainissement collectif ou individuel ? »

Pour une novice en la matière telle que je le fus un jour, ces termes un peu barbares peuvent perturber, inquiéter ou même créer un élan de panique : « Mon Dieu, mais de quoi est-ce que tu me parles ? La chasse d’eau ce n’est pas juste un bouton qu’on pousse ? »

J’ai décidé d’écrire ce billet aujourd’hui pour apaiser les esprits et peut être même sauver le monde du système d’assainissement-le retour de la vengeance 2 !

Avant toute chose, voici une définition claire et concise de l’assainissement :

C’est l’ensemble des dispositifs de collecte, de transport et de traitement des eaux usées. Autrement dit, ce sont les différents canaux par lesquels passent vos eaux usées avant de revenir propres dans votre robinet.

Magique ? Non, technique !

On distingue plusieurs types d’eaux :

- Les eaux usées domestiques qui proviennent donc de nos habitations. Elles peuvent être claires (eau du lavabo, du lave-linge…) ou très chargées que l’on appelle les eaux vannes (oui, l’eau des toilettes en gros)

- Les eaux usées industrielles : qui peuvent être claires comme très chargées, cela dépend du type d’industrie concerné

- Les eaux usées agricoles : des eaux vannes bovines en d’autres termes !

- Les eaux pluviales

L’assainissement des industries, locaux communaux et de beaucoup d’habitations passe par un réseau collectif. C’est la commune qui est chargée de la récupération et du traitement de l’eau, de l’entretien  et du contrôle des dispositifs.

Je vais davantage me pencher sur l’assainissement autonome des habitations individuelles, car c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui.

L’assainissement individuel (non collectif ou autonome) est à la charge du propriétaire des lieux. Il se doit d’installer un équipement aux normes et d’effectuer son entretien. Toutefois, la commune a un droit de regard sur cet équipement et effectue son contrôle. Attention donc à choisir le bon équipement !

Comme nous l’avons dit précédemment, l’assainissement c’est la collecte, le transport et le traitement des eaux usées. Pour collecter cette eau, il est indispensable d’être équipé d’une pompe adaptée. Mais attention, chaque pompe possède des caractéristiques spécifiques à chaque type d’eau.

Crédit Photo : CasaFree

Courage, tout va bien se passer !

Pour faire simple, une pompe conçue pour des eaux propres ne pourra naturellement pas drainer des eaux vannes ! Pour éviter de perdre 50% de mon lectorat, je vous ai concocté un petit récapitulatif simple de l’équipement à avoir selon le type d’eau.

- Pour les eaux claires et pluviales (propres et sans gravillons) : il faut des pompes de relevage pour eau claire ou des pompes vide cave

- Pour les eaux peu chargées (avec de la vase par exemple) : une pompe de chantier peut faire l’affaire

- Pour les eaux chargées (ménagères) : une pompe de relevage pour eaux usées conviendra tout à fait et pourra par la même occasion drainer une eau claire

- Pour les eaux très chargées (vannes par exemple) : une pompe de relevage eaux chargées ou d’assainissement (le nec plus ultra étant avec une roue Vortex)

Une fois qu’on a choisi son type de pompe, il faudra faire attention à son débit, sa hauteur manométrique et la profondeur d’immersion maximale (qui déterminera s’il vous faut une pompe de surface ou immergée).

/!\ Mise en garde /!\

L’assainissement est soumis à des réglementations drastiques. Pensez à bien vous renseigner sur les normes en vigueur avant votre installation !